Politique éditoriale par Michel Boulet
Les premières publications : 1856-1882
Dès sa création, notre Société se préoccupe de diffuser les connaissances sur les «provinces de Savoie». Dans l’article 1er de son règlement intérieur adopté le 6 août 1856, il est précisé qu’elle devra, « autant que ses moyens le lui permettront », publier des « documents inédits et des écrits propres à étendre la connaissance des anciens âges de la patrie ». L’article 6 est plus précis, donnant pour objectif la publication annuelle « d’un volume de documents inédits, de mémoires originaux et de renseignements archéologiques et topographiques ».
Une politique éditoriale « élitiste »
Au départ, une commission, composée du bureau et de quatre membres élus par l’A.G. choisit les documents à publier et en suit l’impression. La première commission est composée des cinq membres du bureau : Joseph Dessaix président ; Charles Guillermin, avocat à Chambéry, vice-président ; Claude Joseph Saillet, professeur au collège national de Chambéry, et François Marie Bebert, notaire à Chambéry, secrétaires ; Pierre Corcelet, trésorier de la Caisse d’épargne à Chambéry, trésorier ; et de trois autres membres : Albert Bottero, imprimeur-typographe à Chambéry ; Louis Marie. Leyat, inspecteur des écoles primaires de la division administrative de Chambéry ; François Rabut, professeur d’histoire au collège national de Chambéry.
Le premier volume des « Mémoires et Documents » comporte des informations sur la création de la Société et son règlement, soit 48 pages, numérotées de I à XLVIII, ainsi qu’une partie de 311 pages intitulée « Mélanges » et réunissant cinq textes :
- F. Rabut, Documents relatifs au couvent St Dominique de Chambéry.
- Ch. Guillermin, Notice de M. Conzié des Charmettes sur Madame de Warens.
- F Rabut, Liste des hameaux... de la province de Savoie-propre.
- G. Dessaix, Notice sur Jean-Marie Frère.
- J. Pelletier du Mans, La Savoie (poème du XVIe siècle).
Le volume est publié par l’imprimerie du gouvernement installée place St Léger à Chambéry. La diffusion, que nous ne connaissons pas avec exactitude, est certainement limitée. En effet, la Société ne compte alors que 120 membres effectifs et 11 membres honoraires et seules sept sociétés savantes ont nouées des liens avec la SSHA.
Si le programme d’un volume annuel est respecté jusqu’en 1867 (tome XI), rien ne parait en 1868 et 1869. Un volume parait en 1870, mais aucun l’année suivante, conséquence de la guerre de 1870 et de la Commune qui divisent la Société. Les difficultés financières amènent à diminuer de moitié l’épaisseur des volumes en 1875 et 1876, en publiant sur deux années le volume habituel de 330 p. Puis, en 1877, on s’aperçoit que Perrin dépositaire exclusif des « Mémoires et Documents » a mis en vente à son profit, sans mention de la Société, le tome XVI, de François Rabut et Auguste Dufour, Notes pour servir à l’histoire de Savoyards de divers états. L’imprimerie, les imprimeurs et les libraires en Savoie du XVe au XIXe siècle.
Le tournant du XXème siècle : 1882-1939
De 1882 à 1904, François Mugnier développe la SSHA, augmentant le nombre d’adhérents, les volumes de 1902, 1903 et 1905 sont entièrement consacrés à son œuvre sur Antoine Favre. Président « omniprésent-omnipotent » [Messiez] il décède brutalement le 22 mars 1904, à 73 ans. Le trouble est tel dans la Société que la sortie du tome XLIII est retardée de plus d'un an, il parait en deux volumes, le premier étant consacré au tome 2 de la présentation de la correspondance de A. Favre par Mugnier.
Jean-Raymond Michel, le nouveau président, agrégé de lettres, professeur à l'Ecole Préparatoire, a suivi sa formation à Paris et c'est vers Paris, la Bibliothèque Nationales, les Archives Nationales, qu'il entend orienter les recherches des membres actifs de la société afin de compléter les travaux menés jusque là presque exclusivement à partir des archives de Turin ou de Chambéry.
Il appelle à une « vulgarisation » ou à une « popularisation » des études et de leur diffusion. Il entend voir cesser la publication de textes latins sans traduction, il exhorte « ceux qui savent déchiffrer » à donner lecture des papiers de famille « à ceux qui, encore, épellent difficilement » afin de conquérir des lecteurs supplémentaires que « la voie étroite » des productions érudites rebute. Dans ce but, il veut largement ouvrir les pages des Mémoires et Documents à un plus grand nombre de sociétaires : « Toutes les études qui nous seront adressées seront les bienvenues ».
Les Mémoires et Documents sont en général bien connus et le sérieux, la précision de leurs études, continuent d'en faire une source incontournable pour les recherches de maints historiens ou archéologues. Il faut noter que la publication de ces volumes se fait à perte, les ventes ne pouvant compenser leur coût.
A l'époque, comme elle le fait encore aujourd'hui, la société acceptait de « parrainer» des études remarquables dont on lui assurait le financement, comme L'Histoire des Savoyens, de Plaisance, tirée en 1910 à 1 100 exemplaires, grâce à une subvention du Conseil général de Savoie.
On peut penser que le faible tirage des Mémoires et Documents est un peu l'échec de J. R. Michel qui, en 1905, voulait que « les volumes soient désormais aussi variés et aussi attrayants que le comporte le caractère de notre programme ». II souhaitait aussi moderniser la présentation, ajouter des photos, sortir au moins deux fascicules par an, lesquels donneraient dans « un résumé succinct et impartial [. . .], en quelques pages, les principaux événements de la vie savoyarde. [. . .]. Une revue biographique [serait] consacrée aux livres concernant les hommes et les choses de Savoie. [. . .] une notice nécrologique - qui ne [serait] pas le genre démodé de l'oraison funèbre – [conserverait] le souvenir des contemporains qui se sont imposés». Et il ajoutait : « Nous nous appliquerons à être aussi peu dogmatiques que possible, le plus possible documentaires ». Ce programme – futuriste - ne pourra être mis en œuvre faute de fonds.
En 1908, on revient à un seul volume en demandant aux auteurs de participer à la reproduction des clichés et en limitant à 500 le nombre de pages. S'il n'arrive donc pas à diffuser davantage les productions de la société, Michel obtient en contre-partie du Conseil général la création en 1912 de cours d'histoire donnés par Gabriel Pérouse, archiviste départemental, membre actif de la société, à l'Ecole Préparatoire.
La Grande Guerre n'interrompt pas la publication des Mémoires et Documents, sauf pendant l'année 1917. On offre aux blessés et permissionnaires des volumes de Mémoires et Documents susceptibles de les intéresser: c'est ainsi que quatre séries de l'Histoire des Savoyens sont remises aux hôpitaux et au Foyer du Soldat, d'autres ouvrages allant aux blessés belges de Saint-Louis du Mont et aux permissionnaires américains au repos à leur cercle, place du Château.
Il reste à la fin de la guerre 90 adhérents, dont toujours une seule femme, la marquise de Saint-Séverin. Le président doit se retirer pour raisons de santé (il mourra en 1920) et Jules Cochon, conservateur honoraire des Eaux et Forêts, le remplace. Il se heurte à un problème de trésorerie né de la non-perception des cotisations de 1917 et 1918 et de l'inflation. Si l'on peut sortir le volume LVIII (1918), il faut attendre deux ans le tome suivant. En 1930 et 1931, les volumes ne comportent qu’une centaine de pages, de même en 1935, et aucun volume ne parait en 1937..
Le renouveau d’après-guerre, l’impulsion de Jacques Lovie : 1939-1970
La Seconde Guerre mondiale interrompt les publications, début 1947, le tome LXXV, n’est qu’une chronique de la vie de la Société de 1939 à 1946, dans un volume réduit à 73 p. Le président de 1935 à 1944, l'abbé Loridon, connu pour son soutien à la politique du maréchal Pétain est condamné après la guerre. Le général Lestien accepte d’assurer la présidence, redonnant son « honneur » à la Société et relançant ses activités.
Ce n’est qu’en 1952 que parait le tome LXXVI, de 80 p consacré à une étude de Félix Bernard sur le vieux Montmélian. Puis le n° LXXVII, en 1953, n’atteint que 123 p.
Il faut attendre 1963, sous la présidence de Jacques Lovie ,pour que paraisse le tome LXXVIII, avec une étude de l’administration communale de Chambéry au XVIIIe siècle, due à un jeune professeur de 23 ans, André Palluel-Guillard. Ce volume est suivi deux ans plus tard par un tome consacré aux activités de la Société de 1959 à 1964 et à la captivité du marquis de Sade.
Une politique ouverte
Jacques Lovie, revenant au vœu du président Michel en 1905, lance le 1er janvier 1966 la publication d'un modeste livret qui va bouleverser et la vocation et la philosophie de la Société Savoisienne : L'Histoire en Savoie. Revue trimestrielle de culture et d’information historique est née. Dans un « Propos liminaire », Lovie constate que si l’histoire bénéficie d’une audience de plus en plus étendue, les amateurs d’histoire ont des difficultés pour se procurer les travaux nécessaires à leur réflexion. C’est pourquoi la SSHA consacre ses moyens à cette tâche de diffusion. « Elle pense ainsi faire œuvre de culture dans les milieux les plus divers et être utile aux enseignants, voire aux municipalités par ses chroniques, ses indications bibliographiques et ses études. » Le premier fascicule comporte huit pages ronéotées, avec un article d’André Perret, directeur des archives départementales de Savoie sur « René de Lucinge, seigneur des Alymes ». Il y a également des comptes-rendus d’ouvrages et les sommaires de diverses revues. Il est à noter que la troisième page de couverture présente huit petits encarts publicitaires, nécessaires au financement de la publication.
Désormais, on ne verse plus une cotisation en tant que membre adhérent préalablement admis et reçu, on paie un abonnement annuel ouvrant droit à quatre numéros trimestriels de L'Histoire en Savoie, et on n'a plus besoin d'être agréé. De plus, comme les opuscules sont diffusés en librairie, achetés par des non-membres, la Société s'ouvre largement, les réunions mensuelles deviennent publiques.
Parallèlement, on continue à assurer ce qui est la vocation même de la Société, la publication des Mémoires et Documents qui, comme auparavant, sont le résultat d'un ou de plusieurs chercheurs.
Jacques Lovie, en décentralisant les réunions et en proposant des monographies de bourgs ou de régions, avait l'ambition de susciter chez le maximum de Savoyards une prise de conscience de leur passé. Au début, seul attelé à cette tâche, sa conviction d'avoir choisi le bon créneau lui fait oublier peines et déceptions ; mais, à la fois président, gérant et... démarcheur, il se donne un travail considérable.
L'expérience réussit : pour la modique somme de 6 F., les abonnés - ou adhérents - reçoivent quatre fois par an la « revue de culture et d'information historique ». Ces bulletins d’une dizaine de pages, en noir et blanc, sont une sorte de lien entre gens le plus souvent étrangers les uns aux autres mais qu'unit une curiosité, voire une passion, à l'égard du passé. Jacques Lovie a bien saisi ce besoin naissant de la recherche des racines que satisfont des articles éloquemment intitulés « A la mémoire de nos aïeux » et le succès est réel. Au fil des années, les opuscules s'étoffent.
Une société dynamique en plein essor, le rôle moteur d’André Palluel-Guillard : 1970-2000
En 1970, pour le numéro 21, consacré à Samoëns par G. Amoudruz, André Palluel-Guillard libère Jacques Lovie de la gérance de la publication qui continue de s'épaissir.
Le numéro 36, de décembre 1974, est signé Lucien Chavoutier : l'auteur y analyse avec finesse et érudition « l'art baroque en Savoie ». En 1979, il se joint à André Palluel-Guillard pour assurer la direction de la revue qui ne cesse de s'améliorer.
Lucien Chavoutier, doté d'un sens réel de la publication et d'une infatigable énergie commerciale, va, alors qu'André Palluel-Guillard remplace Jacques Lovie à la présidence, donner à l’Histoire en Savoie un nouvel aspect - beau papier glacé, couverture en couleur, 48 ou 64 pages -, augmenter son tirage à 2 000 exemplaires en moyenne, sans compter les rééditions, la diffuser en Savoie et Haute-Savoie. Cette réussite, qui a pour corollaire une certaine aisance financière, fait de la Société Savoisienne d'Histoire et d'Archéologie un partenaire apprécié des libraires.
A la présidence, André Palluel-Guillard, par ses multiples et fécondes relations, son rôle incontesté et incontestable dans la vie chambérienne et savoyarde, à l'Université, fils spirituel de Jacques Lovie, recense des sujets d'études, trouve des auteurs et déborde le cadre traditionnel pour organiser un peu partout, tous les deux ans, des colloques à thèmes historiques. Ainsi la culture donnée par la société se répand dans des milliers de foyers savoyards (certains tirages atteignent 4 000, voire 6 000 et même 10 000 exemplaires), dans les bibliothèques, dans les établissements du second degré. La société se voit honorée du prix Béatrice de Savoie.
L'équipe animée par le président Palluel-Guillard ne manque pas d'idées, novatrices ou réactualisées : montages audio-visuels sur des thèmes typiques (châteaux-forts, peinture en trompe-l'œil), livre d'art (Fresques et peintures murales en Savoie), lancement d'un magazine.
Cette relance oblige à une recherche permanente du sujet du volume trimestriel, de l'auteur compétent, des « lecteurs » potentiels. Ceci sans perdre de vue l’indispensable rentabilité, nécessaire à la poursuite des publications, en particulier des Mémoires et Documents, fleuron des recherches, forcément déficitaire.
Le succès de cette politique ambitieuse est d’abord dû au dynamisme de l’équipe dirigeante, mais également au fait que l’époque est propice à la SSHA : l’intérêt pour l’histoire est certain, le public dispose des moyens financiers suffisants pour acheter les ouvrages et de nombreux adhérents « militent » activement, contribuant au rayonnement de la Société.
L'Histoire en Savoie Magazine
A l'automne 1991, la Société Savoisienne d'Histoire et d'Archéologie publie le premier numéro de L'Histoire en Savoie Magazine, en réponse à une attente de ses adhérents et, semblait-il, du public passionné par l'histoire de sa province. Dirigée par Christian Sorrel, son but est de diffuser dans une publication de qualité et sous une présentation agréable des articles d'histoire, des informations culturelles, des notes bibliographiques, en complément des Mémoires et Documents, dont la vocation est de faire connaître des travaux érudits ou de rassembler les actes de colloques, et de L'Histoire en Savoie, qui fournit sous un faible volume des mises au point sur un thème précis.
Il parait 7 numéros, la publication est suspendue par décision du conseil d'administration du 3 décembre 1994. En effet, comme le précise l’éditorial de la présidence, titré « un choix difficile » : « Pour la première fois depuis longtemps, la Société ; qui avait connu une expansion et un succès incontestable pendant une vingtaine d’années, doit admettre un échec partiel, qui signifie d’abord une souffrance pour ceux qui ont investi leur temps et leur enthousiasme dans la conception de la maquette, dans la réalisation des numéros et dans leur diffusion commerciale ».
L'Histoire en Savoie Magazine, apprécié de nombre d'adhérents de la Société, n'a guère trouvé de public hors de celle-ci. Or, le coût de la revue est élevé (papier glacé, impression en deux couleurs, photographies et couverture en couleurs) et toute réduction du tirage ou de la qualité technique rend l'opération financière délicate. De plus, les perspectives de recettes publicitaires, jugées indispensables dès le démarrage du projet et fort encourageantes au premier abord, se sont réduites jusqu'à disparaître. Enfin, les espoirs d'une production abondante d'articles historiques à la fois scientifiques et mis à la portée du grand public ont été souvent déçus.
Dans le n°7, de décembre 1994, le président André Palluel-Guillard et les deux vice-présidents Maurice Messiez et Christian Sorrel expliquent les raisons d’un « choix difficile » : les « animateurs ont pleinement conscience de leurs déficiences, tant dans la conception de l'entreprise - l'enthousiasme ne remplace pas le marketing ! - que dans le suivi des numéros ». Ils « se sont aussi épuisés dans un bénévolat reposant sur un nombre toujours plus restreint de personnes, mobilisées par des activités professionnelles et familiales ».
Cependant, les comptes de la Société sont équilibrés et les réserves deviennent significatives. L'Histoire en Savoie, dans la formule améliorée depuis quelques années (brochage des numéros) par la volonté des vice-présidents et de Nicolas Carrier, directeur des publications, et la collection des Mémoires et Documents, dont la valeur est unanimement reconnue, continuent. Le conseil d'administration approuve la création d'un bulletin interne à la Société, d'apparence plus modeste, destiné en particulier à reproduire les comptes rendus des séances publiques mensuelles, qui attirent un public croissant.
Le tournant du XXIème siècle : 2000-2…
Changements avec le nouveau siècle
En décembre 2000, dans une « Lettre ouverte à tous les membres de la SSHA », la présidence, Maurice Messiez et Christian Sorrel, annonce un changement de la formule de publications.
Le volume annuel de Mémoires et Documents, fondements de la recherche historique, qui constitue la colonne vertébrale et la gloire de la Société depuis sa création, est évidemment maintenu, mais il est décidé l’abandon des brochures de L’Histoire en Savoie. La concurrence des publications de même genre devient intenable, le public, regrette souvent que tel ou tel sujet soit traité « trop rapidement » et les revendeurs ont une nette tendance à privilégier les « vrais » livres.
Désormais, il n’y aura que deux volumes annuels de L'Histoire en Savoie mais deux fois plus gros. Ce seront donc de « vrais » beaux livres que l’équipe dirigeante espère voir s'imposer sur le marché, ce qui n’empêche pas la réédition de volumes anciens et même d'en continuer le genre dans une collection parallèle plus irrégulière et à vocation plus touristique, ces brochures étant consacrées à une meilleure connaissance du patrimoine savoyard.
Le n° 1 de la nouvelle série « 1848. Quel destin pour la Savoie ? » de Maurice Messiez, parait début 2001, 248 pages avec une iconographie en noir et blanc et couleurs.
Au même moment, un autre problème apparaît : le système de dépôts dans les librairies assurés par des membres de la SSHA s’essouffle. Ceci conduit, en mai 2001, à la signature d’un contrat de diffusion-distribution avec les éditions La Fontaine de Siloé, de Montmélian (Savoie).
Depuis, à l’initiative du directeur des publications Jean-Paul Guérin, la qualité matérielle des ouvrages s’est améliorée grâce à la collaboration avec une maquettiste, éditions Comp’act, puis atelier Le Cicero à Chambéry.
La rigueur scientifique des travaux est attestée, les auteurs gardant toute liberté dans leurs interprétations. Comme dans le passé, la Société publie également des travaux originaux de jeunes historiens (Romain Maréchal avec « Les francs maçons dans les pays de Savoie », ou Catherine Hermann, « Lépreux et maladières du diocèse de Genève (XIIIéme - XVIéme siècle) »). Afin de poursuivre cette nouvelle politique d’édition, la SSHA conclut également des accords de co-édition ou d’achat groupés.
Une innovation majeure a vu le jour en septembre 2007 avec l’ouverture de notre site www.histoire-en-savoie.org qui est un outil complémentaire des ouvrages, notamment grâce à des dossiers, des bibliographies.
Depuis 2012 la SSHA travaille avec un nouveau diffuseur : SB diffusion
Depuis 2016, un seul numéro Histoire en Savoie est assuré par an. Avec le volume des Mémoires et Documents ils forment la nouvelle offre proposée aux adhérents de la Société.
En 2017 le site www.histoire-en-savoie.org est remplacé par le site actuel.