De même qu'il faut pousser la lourde et austère porte de l'église de Beaufort pour découvrir la splendeur de son retable, de même il importe de dépasser les gorges du Doron ou les pentes des Chapieux, des Saisies ou du Joly pour découvrir enfin les charmes de ce petit pays et de ses habitants : «On y respire un air vif et pur ; le sang y est beau et la population en est grande et robuste...» disait le préfet Verneilh au début du XIXe siècle... Belle région en effet, qui a su conserver la qualité de son environnement, qui a su même faire de ses barrages des chefs-d’œuvres et qui, fière de son passé et de son originalité, entend rester maîtresse de son avenir ! Le Beaufortain n'est pas seulement riche de son merveilleux gruyère, encore fallait-il le dire et le prouver !